Les excréments des animaux et les résidus organiques font partie intégrante de la vie. Dans la nature, lorsqu’un animal défèque ou qu’une branche tombe d’un arbre, un processus naturel de récupération des matières se met en branle : une multitude de micro-organismes bénéfiques présents dans l’environnement sautent sur la précieuse matière et en commencent le recyclage. Ce processus de transformation permet de redonner au sol de manière accessible les nutriments pour les prochaines plantes qui pousseront. Ce phénomène est appelé décomposition ou compostage. C’est un système merveilleux et efficace!
Ces organismes bénéfiques dans le sol sont de la catégorie aérobie, ce qui veut dire qu’ils ont besoin d’un environnement avec de l’oxygène pour vivre, se reproduire et accomplir leur important travail. Quand les excréments et les résidus organiques s’accumulent en un gros tas ou sont submergés d’eau où il y a moins ou pas d’oxygène, ces micro-organismes bénéfiques meurent, ou ne peuvent plus se reproduire et faire leur travail. C’est alors qu’arrivent les micro-organismes anaérobies (ceux qui vivent sans oxygène). Malheureusement, ce sont souvent des microbes pathogènes (source de maladies), comme le E. Coli et la salmonelle; ceux-ci font en
sorte d’isoler les nutriments défaits au lieu de les lier avec d’autres éléments de la matière. Ce processus de décomposition est nommé putréfaction. Les nutriments fertilisants, non liés et isolés sentent habituellement mauvais puisque les composés de l’azote ammoniacal et de soufre sont libérés dans l’air. De plus, lorsqu’exposés à la pluie, ces composés sont lessivés sous le niveau des racines, dans la nappe phréatique. Le processus de décomposition anaérobie, pourtant si répandu, est en fait un gaspillage de matière fertilisante potentielle, en plus d’être une source de pollution environnementale importante.
Les enjeux de la concurrence et de la mondialisation ont transformé l’agriculture telle que nous la connaissions; la petite ferme familiale a disparu au profit d’entreprises agricoles de plus en plus importantes. Conséquence directe : une augmentation majeure des résidus de culture, des déchets et des déjections animales. Malheureusement, personne n’a conseillé les producteurs sur la meilleure façon de traiter et de disposer de ces déchets. On a simplement grossi le tas de fumier ou agrandi la fosse… garantissant ainsi un pourrissement de la matière, des odeurs nauséabondes et une perte de matière fertilisante importante et ce sans compter les impacts négatifs sur l’environnement.
Il serait très difficile, voire même impossible, de faire marche arrière et de changer radicalement la façon dont sont gérés les fumiers et autres résidus organiques générés par l’agriculture moderne. Heureusement, il y a plus de 35 ans, un Allemand éclairé, M. Roland Plocher, a développé des produits naturels, rentables et efficaces. Ceux-ci ont les résonances biodynamiques de l’oxygène et d’autres éléments imprégnées dans une matière porteuse, comme le carbonate de calcium, pour, entre autres, traiter et aérer les déchets et résidus d’animaux et de plantes. Ces produits permettent de retrouver les avantages de la décomposition aérobie même dans un milieu anaérobie.
Symbionature est heureux d’importer ces produits en Amérique du Nord, où les producteurs ont exprimé satisfaction et appréciation, depuis 2002.
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Michael Bernardin, ND.A.
Président-directeur technique